Manufrance

Manufacture française d'armes et cycles de Saint Etienne. Un monument du XXe siècle de la vente par correspondance, appartenant à l'histoire (Voir l'article documenté : https://fr.wikipedia.org/wiki/Manufrance). Le site existe encore : https://www.manufrance.fr/.

Nous avons chez mes grands parents en Dordogne d'anciens catalogues pleins de surprise et d'enseignement. Une source extraordinaire !

Il n'y a pas de date sur l'exemplaire dont nous disposons. Les prix sont fixes en tout cas ; une publicité insérée dans le volume fait référence à un prix attribué en 1913… On trouve, dans un numéro de 1923 du Chasseur Français, une publicité pour cet ouvrage, dont la date est indiquée : 1914. Il s'agit d'une référence considérable !

Voici un échantillon de trouvailles.

Manteaux incroyables. A remarquer que l'auto à cette époque n'est pas la même chose que la voiture…

Et même pour les chiens…

Les chiens, paraît-il, sont amateurs de moto

Et il y a aussi des innovations pour les vélocipèdes.

Des outils remarquables ; par exemple, pour tondre les moutons, à une époque où l'électricité n'était pas si répandue :

Et pour l'aspiration : la photo suivante est issue du n° 403 du Chasseur français, en 1923. Une grande imagination…

Pas besoin d'électricité…

Une référence à une expression entendue dans ma jeunesse dont je ne comprenais pas l'origine : cela correspond à des instruments de musique bon marché inventés paraît-il par un certain Bigot et appelés, à cette époque, bigotphones ; le bigophone, en argot de mon époque, c'était le téléphone…

On trouve absolument de tout dans le catalogue, même ces accessoires fort utiles à un moment où les élastiques n'étaient pas de rigueur dans les chaussettes.

Disponible en différents tissus.

Et pour les moustaches, si fragiles…

Plusieurs pages de pipes, certaines étant qualifiées d'“hygiéniques” car elles sont censées filtrer la nicotine ; le rôle néfaste des goudrons n'était alors sans doute pas complètement connu… Jusqu'à ma génération et sans doute après, il était considéré comme normal de fumer, il n'y avait pas d'interdiction dans les commerces…